Scénario 1) L'enlèvement de Rachel [Feat Lacey]

Messages : 56 Date d'inscription : 11/09/2009

Mes paupières s'ouvrirent sur un endroit familier. La lumière verte traversée par de faibles rayons jaunes me permis d'identifier le lieu dans lequel je me trouvais : La forêt. A l'Est, non loin de ma position le bruit des vagues s'écrasant contre les rochers s'élevait dans les airs. J'étais dans la réserve, à La Push. Je savais, pour être originaire de l'endroit que si j'atteignais l'Océan je verrai le soleil. La verdure m'avait toujours rassuré, calmant naturellement mes craintes dans mes moment d'anxiété. Aujourd'hui cependant elle me donnait la chair de poule. Trop sombre, trop silencieuse, elle n'était pas naturelle... étais je entrain de rêver?
Je tentais de me guider au bruit du ressac mais bien vite m'égarait encore plus dans les profondeurs abyssales d'une foret sans fin. Éreintée et frigorifiée par une peur chimérique je me réveillai en sursaut. Ce brusque mouvement fit frapper le rebord de mon lit contre la cloison de ma chambre dans un bruit sec et assourdissant m'arrachant au passage un hoquet de surprise.

La lumière était toujours allumée, j'étais tout habillée, vêtue d'une chemise blanche et d'un simple jean délavé. Désorientée par mes lugubres songes je jetai un coup œil à la pendule de mon bureau, il était presque cinq heures. Je m'assis trop vite, et la tête me tourna un instant, je plaquai mes mains contre mon front j'étais brûlante. Avec réticence je sortais de mon lit, humide de ma nuit suffoquente et me dirigeai vers la salle de bain. Ma douche fut plus courte que je ne l'eusse souhaité. La morsure de l'eau bouillonnante contre ma peau ne me détendit pas, aussi même en m'octroyant le luxe de sécher mes cheveux, je n'eus bientôt plus de raison de rester dans la salle de bain. Drapée à la romaine d'une pelucheuse serviette de coton blanc je traversai à la hâte le couloir reliant la salle de bain et ma chambre. Papa devait déjà être parti avec Charlie Swan à la pêche conduit bien évidement par Jacob. Je me retrouvais donc seule, fiévreuse à la maison.

De retour dans ma chambre j'enfilai un bas de survêtement de danse et un petit polo, ça tenait chaud était confortable. Face à la commode je brossais mes cheveux une nouvelle fois avant de les attacher en une queue haute. Je n'avais pas la tête à les laisser détacher aujourd'hui. Je descendit les marches de l'étage où se trouvait ma chambre et pénétrai dans la cuisine. J'avalais un verre de jus d'orange avec en prime un comprimé pour la fièvre. L'effet fut rapide je me sentis au bout de quelques minutes beaucoup mieux. Un faible sourire naissant sur mes lèvres j'entreprenais de prendre une bouffée d'air.

*Jake... *

De ma position je voyais la grange à l'autre bout du jardin, l'entrée était grande ouverte, encore un coup de Jacob.
Frissonnant je marchais d'un pas décidé vers le lieu du crime les bras croisés contre ma poitrine.
C'est devant la grange que je compris que Jacob n'était pas fautif, le cadenas de la porte jonchait le sol, scindé en deux.
Sur mes gardes j'entrais...

« Ya quelqu'un? »

*Bravo Rachel très suave comme entrée ! *

Messages : 37 Date d'inscription : 09/09/2009

Jamais elle n’avait eu l’occasion de sortir hors de l’Italie. Il y avait assez affaire ici, dans des terres peuplés de vampires. Comme tout les Volturi, elle veillait au respect de la loi, la leur. On l’appelait souvent pour punir certains vampires car ses machinations ont toujours été diaboliques. Voila sans doute pourquoi, un beau jour, lorsqu’on lui demanda de commettre un enlèvement elle fut très contrariée. Il y avait d’autres personne pour faire ce genre de chose. Tenez, Demetri lui qui est si expérimenté dans ce domaine, il aurait pu exécuter cette mission. Ce fut lorsqu’on lui expliqua dans les détails le pourquoi du comment qu’elle fut finalement ravie de pouvoir commettre cet enlèvement. Membre du clan Volturi depuis suffisamment qu’on lui face confiance et surtout très peu connue des autres vampires puisqu’elle sort peu souvent, Lacey avait toute ses chances de réussir cette tâche… qui était plutôt simple : Enlever le premier quilleute qu’elle trouve sur son chemin et le ramener illico à Volterra. Les Volturi avaient une tache à accomplir, et ce n’était pas le bon moment pour que des loups les dérangent.

Lorsqu’elle sentit une odeur infecte, elle sut qu’elle se trouvait au bon endroit. La plage, le sable, la forêt… c’était tellement pathétique. Cela la rappelait les hippies il y a quelque dizaine d’année. Tous insupportable. Plus elle avançait, plus ses pas ralentirent. C’était comme si cette réserve lui opposait une résistance. Elle ne se découragea pas pour autant. Elle passa devant plusieurs maisonnettes avant de s’arrêter devant une sorte de grange. Elle poussa la porte, qui lui opposa une résistance. Agacé, elle brisa le cadenas et le jeta à terre. Ce qu’elle vit à l’intérieur la surprit. Des bouts de ferraille à moitié rouillé, des pneus, de la peinture… Pendant qu’elle observait attentivement la grange, elle sentit quelque chose se rapprocher. Un de ces Quilleutes. « Ya quelqu'un? » dit-elle. Cette créature semblait si inoffensive, si… humaine. Pourtant, elle savait que cette femme ferait l’affaire.
Silencieuse, elle ferma la porte de la grange des que Rachel fut à l’intérieur et se posa devant… Plus de lumière. Elle s’accouda à la porte, bloquant ainsi la sortie à cette femme.

- Pauvre petite fille… murmura la vampire.

La lumière n’était pas allumée, mais cela ne posait pas de problème pour Lacey. Comme tous les vampires, sa vision s’est améliorée lorsqu’elle s’est transformée. Ce qui ne semblait pas être le cas de Rachel puisque Lacey la vit trébucher sur ces stupides bouts d’acier qui trainaient à terre.

La pauvre innocente semblait se douter de ce qui se passait réellement : Un vampire qui s’en prenait à elle. Après tout, tout les Quilleutes étaient au courant de l’existence de sa race. Comme beaucoup d’humains en contact avec un vampire, Rachel devait se douter que son espérance de vie chutait. La pauvre innocente était si belle… malheureusement pour Lacey, elle ne pourrait pas la tuer. Quel gachis! Elle avait une tache à terminer… ce qui ne l’empêcherait pas de jouer avec elle. Lacey s’approcha de cette femme et tourna autour d’elle. Malgré son odeur infecte, la créature suscitait son intérêt. Elle s’arrêta pour caresser paresseusement le cou de son interlocuteur... avant de la projeter brusquement par la force de ses mains sur une étagère. Caisse à outil. Beaucoup de vis. Rachel devrait avoir mal...

Messages : 56 Date d'inscription : 11/09/2009

(Attention je ne suis pas une loup garou donc mon odeur est aussi subtile que celle de n'importe quel humain. Vive Chanel N°5 Smile

)

Mes yeux se posèrent machinalement sur le monticule de ferraille qui reposait inlassablement sur le sol pailleux de notre grange. D'un geste vif de la tête je regardais sur ma gauche, sur ma droite, au fond, autour de moi. J'étais anxieuse pour ne pas dire très inquiète. J'essayais de me convaincre que ce n'était sûrement rien, un ivrogne qui avait recherché refuge pour les fraîches nuit de la région, un cambrioleur qui aurait déjà fui les lieux de son crime depuis de nombreuses heures déjà. Pourtant ma raison au sens aiguisé avait raisonné plus rapidement que ma peur elle même. Jamais papa et Jake ne seraient partis en constatant que la porte de la grange avait été forcé, car forcément ils l'auraient remarqué. Cela signifiait une seul chose, une chose qui me fit tendre l'oreille et frissonner, l'effraction était extrêmement récente, pour ne pas dire juste passé.

Ma respiration s'accélérait, mon pouls s'emballait. J'avais l'effroyable sensation que mon cœur tentait une percée à travers ma cage thoracique. Essayait-il de s'enfuir lui aussi, pitoyable lâche !
Je me surpris à plisser les yeux à la recherche d'une luminosité diminuante. Je fis volte face, la porte était close, la lumière n'existait plus, mais le fautif lui était bien là.

« Pauvre petite fille… »

La douceur mielleuse de la voix qui avait jaillit des tréfonds de l'obscurité avait tout de réconfortant pour l'ouie. Mon corps lui s'était tétanisé. Inutile d'essayer de se réconforter par de tendres illusions sur l'identité probable de ma geôlière, car oui c'était une femme, plus que cela c'était une vampire.
Ma réaction première fut des plus logiques, des plus implacables, mais aussi des plus futiles...
Me baissant silencieusement je cherchais à tâtons le pied de biche que j'avais remarqué quelques secondes plus tôt, quand le jour me permettait encore de voir. Une fois l'outil en main je reculais, l'échine dressée, mais trébuchais sur une meute de foin et tombais dans un « pouff » sourd et mat.

Je maudis ma maladresse, mon humanité si apparente. Je voulais me dégager mais mes muscles refusaient d'obéir à mes directions. Je demeurais couchée, faible, et sans défenses. J'allais sûrement mourir, j'en étais certaine. Je n'étais pas pessimiste, seulement rationnelle. Je ne voyais rien alors qu'elle j'en étais sûr me voyait aussi clairement qu'en plein jour. Souriait-elle? Me regardait-elle avec amusement. Je me mis à trembler de rage, si j'avais pu me confronter également à elle, j'aurais... j'aurais... oh et puis j'allais mourir alors à quoi bon. Point positif dans ma déchéance, Papa Becky et Jake n'étaient pas là, ils étaient en sécurité. J'allais seulement les meurtrir par ma disparition, j'en étais désolée. J'allais aussi retrouver maman, c'était pour bientôt. M'accueillerait-elle les bras ouvert, son éternelle sourire inchangé par l'immortalité que le Seigneur lui avait offert en échange de son existence terrestre?

Je réussis à me redresser, par réflexe, quand un bruit aussi léger que le souffle du vent m'avertis d'une présence trop proche de moi pour être innocente. Avec violence ma respiration fut coupée alors qu'une poigne de fer s'emparait de ma gorge. Je laissais néanmoins échapper une longue plainte alors que mon corps à l'agonie se soulevait dans les airs comme si j'avais été une poupée de chiffon. Je gesticulais futilement avant de cligner des yeux, commençant a voir les étoiles du firmament au dessus de ma tête. Je tendais la main vers l'avant et touchais son visage. Durs et froids comme du marbre mais aussi doux que la caresse de la soie tels étaient la morphologie de ses traits faciaux. M'abandonnant aux ténèbres de la mort je reprenais soudainement la lucidité qui m'était dû alors qu'on me projetait avec dédain. Fermant les yeux j'heurtais à pleine vitesse la caisse à outil de Jacob à l'autre bout de la grange. Je retombais lentement sur le sol à moitié inconsciente mais toujours vivante. Ma main gauche glissa le long de mes reins. Tremblotante je tâtais avec répugnance le lot de vis et de clous qui s'étaient enfoncé avec une facilité consternante dans les profondeurs de ma peau.

Messages : 37 Date d'inscription : 09/09/2009

A vrai dire, vu comment les Volturi effrayaient le monde vampirique, Lacey s’ennuyait fermement car les vampires se tenaient à carreau. Plus aucun vampire à punir hélas, ou occasionnellement, et Lacey n’est pas du genre à s’embêter à torturer cette sous race que sont les humains, ils périssent beaucoup trop facilement ! Voila pourquoi Lacey fut tout enthousiasmée de pouvoir participer à cette mission, car elle impliquait des vampires, des Cullen en plus ! Bon, c’est vrai, elle devait kidnapper une pauvre humaine qui sentait les loups à force de les fréquenter… il y a plus réjouissant sans doute comme rôle dans cet affaite mais elle était certaine, le rôle qu’elle jouait à présent était crucial dans le futur proche.

Elle avait quasiment fini sa mission. Elle avait trouvée une Quilleute, elle l’avait neutralisé, et en plus la Quilleute était un régal pour les yeux. Cependant, en l’éjectant à travers la grange, elle n’avait pas songée à un détail crucial. La jeune innocente pouvait se blesser, voir même saigner. A force de fréquenter des vampires, elle en oubliait la fragilité de ces êtres. Lacey ne souhaitait pas la tuer, elle n’avait pas forcement faim mais l’arome que dégageait cette femme était irrésistible, et Lacey devait combattre l’envie de gouter à cet arome. Oh, bien sur, elle pouvait toujours se convaincre qu’après avoir gouté à ce sang, elle s’arrêterait et on en reparlerait plus, mais elle n’était pas idiote et savait parfaitement qu’elle ne pourrait plus se contrôler.

Alors qu’elle s’approchait de Rachel, elle entendit des battements de cœurs se rapprocher. Celui d’une tierce personne. Elle ne fut pas en mesure de réussir à distinguer si celui-ci appartenait à un humain ou à un loup garou. Ici, les humains sentent aussi mauvais que les loup-garou ! Elle le sait, il y en beaucoup qui traine dans cette réserve naturelle qu’est La Push. Si c’était un humain, cela ne devrait pas lui poser un problème. A peine aurait-il franchit la porte qu’il se serait retrouverait mort. Mais si elle décidait d’attaquer cette personne et qu’il s’agit en faite d’un lycanthrope, il lui serait très difficile de se débarrasser de lui. Difficile, mais pas impossible. N’oublions pas qu’elle a plusieurs siècles derrière elle. Mais elle préférait ne pas courir de risque, elle ne souhaitait pas voyager, une humaine à transporter en plus (Jamais elle n’aurait la patience de faire marcher cet humaine vu que cet espèce est relativement lente), mal en point ! Oh, et elle oubliait le fait que les loups peuvent communiquer par télépathie… et donc appeler toute la meute à combattre la vampire.

Bref, autant de raison pour éviter de se faire remarquer. Elle savait se faire discrète, mais ce n’était peut être pas le cas de Rachel. Après tout, ce potentiel loup-garou représentait la seule étincelle de se faire délivrer. D’un pas énergique, la vampire se rapprocha de l’humaine, se pencha sur elle et lui murmura :

- Un seul bruit et…

Elle ne dit plus rien. La personne était suffisamment proche de la porte d’entrée pour pouvoir entendre la suite de la conversation, hors Lacey souhaitait lui faire croire que la grange était vide. Elle se leva lentement et se posa devant la porte, en fixant Rachel.

Messages : 56 Date d'inscription : 11/09/2009

J'étais aveugle, perdue dans l'immensité des ténèbres m'entourant. Je tremblais pourtant je n'avais pas réellement froid. Étais je morte? Non j'avais trop mal pour être morte, le trépas ne pouvait être si douloureux. La mort était connue pour être douce, calme et facile. J'ouvrais grand mes yeux pourtant couvert d'un voile opaque, aucune lumière ne chatouillait ma rétine. Bien que ma vue eut été endormie, plongée dans les abysses de la nuit, mes autres sens eux semblaient décuplés. J'entendais chaque battement de mon cœur avec une acuité sans précédent, je vivais.
Mon odorat s'excitait frénétiquement, me donnant la nausée alors que l'odeur du sang, saveur mélangeant le sel et la rouille s'engouffrait dans mes narines, coulait dans ma gorge pour mourir je ne savais où.

* … *

Mon attention se dirigea sur une douleur aiguë qui me saisit brutalement au niveau des reins alors que je tentais de me mouvoir dans l'ombre. Je n'avais pas oublié la situation dans laquelle j'étais, ni la raison de mes blessures : J'étais agressée par une Vampire et il ne me restait sûrement plus beaucoup de temps avant que je ne rejoigne mes ancêtres dans l'au delà.
Je gémissais faiblement tandis que j'ôtais une à une les vis et autres bouts de ferrailles qui avaient entamé ma chair. A chaque pression de ma main je manquais de m'évanouir. La chaleur qui se rependait sur ma main, n'était que la trace d'un sang fuyant mon corps, de ma fin prochaine.

« Un seul bruit et… »

Je ne compris pas immédiatement le sens des paroles de ma geôlière. Pourquoi ne voulait-elle pas que j'hurle? Ne prenait-elle donc aucun plaisir en se délectant de ma souffrance vocale? Mon esprit trop embrouillé par la tâche ingrate de produire des endorphines pour m'empêcher de souffrir ne me permettait pas de penser correctement. C'est au bout de longues minutes que je compris, je n'étais pas seule, quelqu'un devait être proche, j'étais sauvée !

« … !!! »

Aucun son ne sortit de la barrière charnelle de ma bouche, mes cordes vocales étaient tétanisées. J'étais aveugle, et aphone. Je me remis a trembler de rage alors que j'étais si faible, si humaine à cet instant. J'avançais dans l'ombre, la vampire semblant s'être dirigée un peu plus loin. Peut être allait-elle s'occuper de mon « sauveur ». Tout était perdu, je n'avais aucun moyen de signaler ma présence par mes propres moyens.

*Jake, Papa *

J'abandonnais mes dernières forces, priant pour que ceux que j'aimais soient saufs, loin de cet être sauvage et dangereux. Une moue de délivrance se dessina sur mon visage devenu blême alors que je sombrais dans la léthargie de l'inconscience.

Messages : 37 Date d'inscription : 09/09/2009

Elle attendit, patiente et impatiente à la fois. Qu’allait-il se passer ? Sa cible allait-elle tenter se s’échapper à son emprise ? L’avantage lorsque l’on meurt, c’est qu’on n’a pas le cœur qui bat. Ce qui agaçait fortement Lacey, c’est qu’elle entendait battre le cœur de l’humaine battre très rapidement, très fortement. Elle tenta de se convaincre que seule elle ne l’entendait, et continuait à attendre devant la porte.

Après un temps qu’elle estima long, elle put relâcher la pression qu’elle avait accumulé durant ce laps ce de temps. La personne était partie. Elle s’était fait toute une histoire dans sa tête pour une misérable créature inoffensive. Inoffensive bien sur, car si cette personne était un de ces chiens des plages, il aurait forcement senti qu’elle était présente. L’odeur de mort qui la hantait était totalement différente que celui qui occupait les lieux. Infecte, en passant.

D’une humeur enjouée, elle alla se poster devant la belle Rachel et s’agenouilla devant elle pour la caresser. Elle se pencha vers sa captive et lui susurra dans l’oreille.

- Oh, comme tu as été sage !

Ce qui voulait dire qu’elle n’avait pas saisi le cri que Rachel avait essayée de produire. Tant mieux pour elle, n’est ce pas ? Pourtant, Lacey se releva brusquement, et lui dit, d’une voix presque plaintive :

- Je suis désolé, si je pouvais faire autrement, je le ferrais…

Après cette phrase, sans que personne ne si attende, sans qu’aucun œil humain ne parvienne à voir ce qui se passait, Lacey agrippa les cheveux de Rachel et cogna sa tête contre l’étagère. Bien qu’elle avait contrôlée sa force, du sang se fit voir sur le front de sa captive désormais inconsciente. Lutant contre l'envie fretenique de devorer sa prise, Lacey s’assit par terre, caressant le visage fermé de Rachel.

*Une seule goutte...*

D'une main hesitante, Lacey approcha son doit de la plaie de Rachel, prit une goutte de sang et la porta à sa bouche. Oh, ce que Lacey aimait cette femme ! Ce n’était pas forcement réciproque, mais depuis quand une Volturi demande l’avis d’un humain ? Elle ferrait de cette femme une parfaite poupée. Sa nouvelle poupée. Son jouet.

Après cette décision, Lacey se releva, soulevant délicatement cette humaine. Elle l’avait suffisamment abimée comme ça. Sa mission étant désormais terminée, elle devrait retourner à Volturi, accompagnée de sa poupée bien évidemment…

Messages : 56 Date d'inscription : 11/09/2009

Sujet Terminé !

Un grand merci à Lacey pour m'avoir donner le change I love you